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Edito

Photo © Sophie Bassouls
Photo © Sophie Bassouls.

Internet bouleverse la façon dont s’organise et se diffuse la connaissance. La plus grande bibliothèque de tous les temps se réalise sous nos yeux, s’enrichit chaque jour d’une quantité astronomique de nouvelles informations : une bibliothèque accessible à tous en « lecture »… mais aussi en « écriture » pour employer des termes propres à l’informatique. Ainsi, chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, du plus modeste contributeur Wikipedia — plus de dix millions d’articles — aux gouvernements, institutions et bibliothèques engagés dans de grands chantiers de numérisation du patrimoine, en passant par les très polémiques acteurs de Wikileaks. Nul ne doute qu’Alain Daniélou aurait été passionné par une telle aventure… et y aurait participé !

Il était donc naturel que notre Centre d’Etudes s’oriente lui aussi dans cette voie. Ouvrages, entretiens, articles, correspondances, disques, partitions, peintures, aquarelles, photos… : nous avons entrepris de répertorier, numériser, classer et publier sur Internet l’oeuvre riche et multiple d’Alain Daniélou.

Après les très nombreuses commémorations du centième anniversaire de sa naissance, l’impressionnante collaboration de plus de 40 organismes, institutions de toutes origines et de nombreux pays — voir sur notre site notre lettre d’info 2007 N°15 —, le Centre avait pris du recul et limité ses activités. Ayant retrouvé son énergie il entreprend un nouveau projet d’envergure… ou plutôt deux projets, puisque nous avons également décidé, toujours dans le souci d’assurer la pérennité de l’œuvre d’Alain Daniélou, d’éditer ses ouvrages sous forme de livres électroniques. Des accords ont été signés en ce sens, d’un côté avec l’éditeur américain Inner Traditions International, de l’autre avec l’éditeur français Fayard. Pour notre part, nous mettrons prochainement à disposition sur Internet l’ouvrage « Le symbole du Phallus ». Déjà imprimé en anglais, allemand et japonais, épuisé en français, il a pour grand intérêt de montrer l’universalité du culte dans le temps et dans l’espace, ainsi que la rigidité pudibonde des monothéismes à l’égard de ce symbole.

Tout ceci vient à point nommé, à une époque où l’œuvre d’Alain Daniélou connait un succès grandissant. Des ouvrages le concernant paraissent et surtout les traductions se poursuivent, avec par exemple la prochaine publication en espagnol et en italien de l’ouvrage « La Fantaisie des Dieux et l’Aventure humaine, Destin du monde dans la tradition shivaïte ». N’oublions pas, enfin, de vous signaler le bel hommage de Christopher Gérard paru dans la

Internet bouleverse la façon dont s’organise et se diffuse la connaissance. La plus grande bibliothèque de tous les temps se réalise sous nos yeux, s’enrichit chaque jour d’une quantité astronomique de nouvelles informations : une bibliothèque accessible à tous en « lecture »… mais aussi en « écriture » pour employer des termes propres à l’informatique. Ainsi, chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, du plus modeste contributeur Wikipedia — plus de dix millions d’articles — aux gouvernements, institutions et bibliothèques engagés dans

« Nouvelle Revue d’Histoire » — N° 51 de novembre/décembre — dont nous donnons des extraits dans cette lettre.

Christian Braut
Louveciennes, Février 2011

 

Extrait tiré de Mythes et Dieux de l’Inde :

« Devant l’avilissement d’une pensée religieuse devenue purement dogmatique, puritaine et sociale, non seulement en Occident mais dans l’Inde moderne elle-même, il semble que la redécouverte d’une mythologie symbolique, d’une cosmologie qui ne sépare pas religion, métaphysique et science, d’un respect plus grand de la liberté d’être et de penser, qui n’est en fait que le respect du créateur qui a inventé l’homme, pourrait être la source de cette ère nouvelle qui doit succéder aux désastres qui menacent l’humanité. Je n’ai pu donner ici que des aperçus très succincts de l’ immense littérature théologique et mythologique de l’ Inde. J’ ai cherché uniquement à rassembler quelques éléments essentiels pour permettre une meilleure compréhension de la conception hindoue de la multiplicité du Divin et des dangers inhérents à l’illusion monothéiste. » Alain Daniélou, Avant-propos, Mythes et Dieux de l’Inde, Le Polythéisme Hindou, Le Rocher, 1992)

En exergue au début du même livre :
L’Un, qui est sans nuance, apparaît
Par un dessein secret sous des couleurs diverses
Effets de son pouvoir multiple.
Que l’Etre-de-Splendeur en qui se dissolvent les mondes et de qui un jour ils renaissent Daigne nous octroyer la lumière de l’intelligence.
(Shvetâshvatara Upanisshad, 4, 1-4)

Actualités

La Nouvelle Revue HistoireAlain Daniélou, le découvreur de lʼInde

Un marginal qui a réussi, selon Bernard Pivot. Il fut surtout l’interprète de l’hindouisme en Occident. Il y fit comprendre les raisons du systèmes des castes.

Nous vous invitons à lire « La Nouvelle Revue d’Histoire » N° 51 de Novembre/Décembre 2010 qui publie page 32 et 33 un bel hommage de Christopher Gérard à Alain Daniélou.

Citons ces passages :

« L’oeuvre d’Alain Daniélou surprend par sa variété comme par sa richesse … à mille lieues de l’orientalisme de bazar qui envahit alors l’Occident…Alain Daniélou n’a jamais été là où on l’attendait, toujours libre, rétif à tous les carcans, allergique à toutes les orthodoxies. Jamais il ne fut l’homme du dogme ni le fondateur d’une secte. Jamais il n’accepta de jouer au gourou. »

« Lire Daniélou constitue un excellent remède contre les utopies niveleuses et autres mielleuses impostures. Ses livres, traduits en de nombreuses langues,

permettent de mieux comprendre comment l’Inde a réussi, malgré les guerres et les invasions, à préserver son identité millénaire et, en même temps, à protéger ses minorités. »

« Humaniste paradoxal autant que sage authentique, Alain Daniélou accepte les contradictions humaines, surtout quand elles ne se résolvent pas. »

Christopher Gérard :
Essayiste, romancier, traducteur du Contre les Galiléens de l’empereur Julien, longtemps animateur de la revue Antaios, Christopher Gérard a publié aux Editions l’Âge d’Homme, Le Songe d’Empédocle (2003), Maugis (2005), Aux armes de Bruxelles (2009) et Porte Louise (2010).

A partir de janvier 2011, les personnes intéressées pourront
Se procurer ce numéro (51) de La NRH par courrier au 88, avenue des Ternes 75017 Paris, avec un règlement de 9 euros (port compris). Où également sur le site :
http://www.la-nrh.fr/NR_1./ACCUEIL.html

TAGORE : 150 ÈME ANNIVERSAIRE

L’Unesco informe de la mise en ligne du site web du programme « Tagore, Neruda, Césaire pour un universel réconcilié » et vous invite à le découvrir sur le lien suivant :

En français : http://www.unesco.org/new/fr/unesco/themes/universal-humanism/

En Anglais : http://www.unesco.org/new/en/unesco/themes/universal-humanism/

Ce site est disponible en anglais et en français. Une version espagnole sera également mise en ligne incessamment..

Un lien menant directement au site internet de la fondation Harsaharan – Centre d’études Alain Daniélou a été ajouté sur notre site, via notre rubrique « partenaires ».

Une rubrique « audio library – bibliothèque sonore» dans laquelle sont consultables plusieurs archives sonores dédiées aux auteurs, a été crée, n particulier les poèmes de Tagore dans les arrangements pour voix et piano d’Alain Daniélou, interprétés par Francesca Cassio et Ugo Bonessi.

Ces interprétations sont de très grande qualité et constituent une illustration formidable de l’interculturalité via l’expression artistique.

Nous proposons d’intégrer à notre bibliothèque sonore en ligne de très courts extraits choisis, à savoir :

CD Tagore’s Songs of love, The Daniélou collection

• Titre 7 – Never doubt your own – Sankochero Bihvolotaye : 1 min 03 secondes • Titre 9 – Will you remember me – Tobu Mone Rekho : 1 min
• Titre 10 – Tobu Mone Rekho – Tagore’s own voice : 0:50 secondes

CD Tagore’s Songs of destiny, The Daniélou collection

• Titre 7 – The shadow birds – Din Guli Mor Sonar : 1 min
• Titre 8 – Kharo Bay Boye Bege – Sung in original bengali : 0:55 secondes
• Titre 9 – Before me lies spread – Somukhe Shanti Parabaro : 1 min 05 secondes • Titre 10 – Chinilena/ Somukhe – Daniélou’s own voice : 00:30 secondes

Ces courts extraits seront assortis des paroles de ces chansons.

Nous envisageons dans le même temps, avec votre aimable autorisation de mettre en avant ces deux productions musicales en affichant les couvertures des deux CD avec un lien direct vers votre site internet.

Edmond Moukala

Programme Specialist
Division of Cultural Policies and Intercultural Dialogue
Culture Sector Unesco.

 

Traductions en 2011 en Italien et en espagnol :

La fantaisie des dieux et l’aventure humaine, Editions du Rocher, collection Traditions.

La fantaisie des dieux et aventure humaineEditions Casadeilibri, Padova pour la version italienne Editions Atalanta, Girona pour la version espagnole

« ……….Les inquiétudes et les tendances de la jeunesse actuelle l’éloignent des religions moralistes et des idéologies arbitraires qui, selon les textes shivaïtes, caractérisent le dernier âge de l’humanité qui court à sa perte, mais rien de solide et de crédible n’apparaît pour les remplacer. Le moment semble donc opportun pour rappeler les conceptions d’une très ancienne sagesse transmise à travers les âges, souvent sous une forme occulte, et qui seule pourrait permettre à l’humanité de retarder l’échéance de la “ destruction provoquée “ qui la menace ».
« Nous vivons au bord d’un cataclysme, mais ce cataclysme ne sera dû qu’à nos erreurs et c’est la folie des hommes qui en déterminera le moment. Il est donc pour nous essentiel de comprendre comment et pourquoi l’humanité est sortie du rôle qui lui était assigné dans la création et de rappeler comment les voyants des premiers âges avaient défini ce rôle ».
Les Aryens étaient hostiles à l’écriture. Après la destruction

des cités de l’Indus, l’écriture disparut officiellement de l’Independant plus d’un millénaire. Les textes scientifiques, philosophiques et religieux de l’ancienne civilisation furent préservés par des organisations monastiques secrètes. Reconstitués et traduits en sanskrit lors du réveil de l’ancien shivaïsme au début de l’ère chrétienne, ils provoquèrent une prodigieuse renaissance qui dura jusqu’aux invasions islamiques du XII ème siècle. Une partie seulement de ces textes a été éditée et très peu ont été traduits. Leur authenticité a été pourtant récemment confirmée par des parallèles sumériens. Ils révèlent des connaissances sur la nature de l’Univers, l’origine de la matière et de la vie, sur l’astrophysique, la biologie, l’évolution, les rapports de la pensée e du langage qui rejoignent et dépassent les conceptions les plus audacieuses des sciences modernes. Les chapitres sur l’histoire et le destin de l’homme, sur la fin prochaine de l’humanité dans un « cataclysme provoqué » sont d’une actualité terrifiante. C’est auprès des représentants de l’ancien shivaïsme qu’Alain Daniélou a pu réunir les éléments de ce livre qui présente le plus étonnant document sur la raison d’âtre, l’histoire et le destin de l’humanité.

A PROPOS DE CE LIVRE :

Les considérations de Daniélou sur la tradition hindoue seraient en désaccord avec ce que la communauté des indianistes considère comme établi. Ainsi, Daniélou ne croit pas en la réincarnation. Il considère donc que cette doctrine témoigne de la décadence de la pensée indienne qu’il impute au Kali yuga. D’une manière générale, il adopte la doctrine indienne des cycles de progression et de régression, ce qui le conduit à refuser les dates généralement admises par tous les autres indianistes. Ses datations sont généralement beaucoup plus anciennes qu’habituellement et parfois il place les périodes de la civilisation hindoue à des dates si reculées, qu’il n’y a plus aucun vestige archéologique qui puissent attester ses affirmations. Par exemple, il pense que l’humanité est passée par une phase brillante à l’époque paléolithique. Se basant sur des citations des Puranas qu’il relève dans son livre « La Fantaisie des Dieux et l’Aventure Humaine », il pense que l’humanité aurait déjà découvert l’arme nucléaire dans un passé très lointain et qu’elle se serait auto-détruite, ce qui expliquerait l’absence de traces archéologiques. Il défendrait également la doctrine des castes dans une perspective eugéniste actuellement contestée.

Sa pensée ne correspondrait donc pas aux normes scientifiques établies par la communauté internationale des indianistes en l’état de leurs connaissances actuelles.

Daniélou ne se considérait ni Indianiste ni « Hindouiste » et encore moins scientifique ou universitaire. Il précisait toujours qu’il se considérait comme un témoin qui avait eu la chance, comme une personne transportée au temps des pharaons, de vivre complètement intégré
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pendant de nombreuses années dans la société orthodoxe de Bénarès. Il se considérait comme mandaté pour rapporter à l’Occident ce qu’il avait vu, entendu ; compris de la philosophie de cette grande civilisation ainsi que les points de vue des Pandits traditionnels peu accessibles aux indianistes occidentaux.

Son oeuvre est traduite en 12 langues dans plus de 18 pays.

Citations

• L’Inde est ma vraie patrie.
• La seule valeur que je ne remette jamais en question est celle des enseignements que j’ai reçus de l’hindouisme shivaïte qui refuse tout dogmatisme car je n’ai trouvé aucune forme de pensée qui soit allée aussi loin, aussi clairement, avec une telle profondeur et une telle intelligence, dans la compréhension du divin et des structures du monde.
• Devant l’avilissement d’une pensée religieuse devenue purement dogmatique, puritaine et sociale, non seulement en Occident mais dans l’Inde moderne elle-même, il semble que la redécouverte d’une mythologie symbolique, d’une cosmologie qui ne sépare pas religion, métaphysique et science, d’un respect plus grand de la liberté d’être et de penser, qui n’est en fait que le respect du créateur qui a inventé l’homme, pourrait être la source de cette ère nouvelle qui doit succéder aux désastres qui menacent l’humanité. (Mythes et dieux de l’Inde : Le polythéisme hindou. Avant-propos.)

J’ai rencontré souvent dans tous les domaines l’hostilité des « scientifiques ». Pourtant, une fois, Louis Renou, agacé des remarques faites contre l’ « amateur » que j’étais, protesta publiquement : « Daniélou ne connaît pas nos méthodes mais, quand je ne comprends pas un texte, c’est à lui que je le demande. » Après quoi, les indianistes français me laissèrent plus tranquille. Alain Daniélou, Le Chemin du Labyrinthe, Éd. Du Rocher, 1981-1993, pp. 218.

Article

Le Figaro, Vendredi 18 janvier 1985

La Fantaisie des dieux et l’aventure humaine, éditions du Rocher

Les prédictions de Daniélou
Par jean Chalon

Au début de notre ère, les Nostradamus abondaient sur les bords du Gange. Alain Daniélou a recueilli les vestiges de leurs étonnantes prédictions. Des vestiges à donner le vertige aux plus incrédules d’entre nous…….

Aux amateurs d’ouvrages vite faits, voire bâclés, Alain Daniélou donne une belle leçon de patience. Quarante ans de maturation auront été nécessaires pour mener à bien son dernier livre, La Fantaisie des dieux et l’aventure humaine qui porte en sous-titre Nature et destin du monde dans la tradition shivaïte.

Tradition que découvre Alain Daniélou en 1945, en s’installant à Bénarès que l’on appelle aujourd’hui Varanasi. Il y a vécu jusqu’en 1954, étudiant le sanskrit dont il est devenu un spécialiste éminent. Converti au shivaïsme, il n’a pas cessé d’étudier cette religion, comme le prouvent certains titres de son œuvre comme, par exemple, Shiva et Dyonisos (Fayard) ou le Shiva Svarodaya (Dervy). Dans ses mémoires, Le chemin du Labyrinthe (Laffont), Daniélou a raconté ses expériences hindoues et ses initiatives diverses. Avec La Fantaisie des dieux et l’aventure humaine, il va plus loin. Il délaisse la simple anecdote pour l’enseignement profond. Un enseignement qu’il a recueilli des moines errants sur les bords du Gange et puisé dans certains livres sacrés. Maintenant, le moment est venu de livrer cet enseignement, comme il l’explique dans son introduction :
« Le moment semble donc opportun pour rappeler les conceptions d’une très ancienne sagesse transmise à travers les âges, souvent sous une forme occulte, et qui seule pourrait permettre à l’humanité de retarder l’échéance de la « destruction provoquée » qui la menace.

Nous vivons au bord d’un cataclysme, mais ce cataclysme ne sera dû qu’à nos erreurs et c’est la folie des hommes qui en déterminera le moment. Il est donc pour nous essentiel de comprendre comment et pourquoi l’humanité est sortie du rôle qui lui est assigné dans la création et de rappeler comment les voyants des premiers âges avaient défini ce rôle »

Ces voyants des premiers âges, ces lointains ancêtres de Nostradamus avaient donc prédit le Kali Yuga, l’ère des querelles et des conflits que nous vivons et qui touche à sa fin. Cette fin est annoncée par des désordres de toutes sortes. On assiste au mélange des races et des castes. Guerres, génocides, malversations abondent. La maladie, la faim, la peur se répandent. On tue les fœtus dans le ventre de leur mère et on assassine les héros. Des personnes déplacées errent d’un pays à l’autre. Dans les villes, les vols et les viols se multiplient et des groupes de bandits s’organisent, faisant régner la terreur. Les chefs d’état ne protègent plus leur peuple et se contentent, au moyen d’impôts, de s’approprier toutes les richesses. Des substances nocives apportées par des nuages tourmentent les humains qui se réfugient dans des abris souterrains.

Ces voyants des premiers âges avaient décidément tout prévu, y compris la pollution de l’eau, le massacre des vaches et la disparition des forêts.
Comment retarder cette terrible échéance qui, si l’on en juge par la réalisation de certaines de ces prédictions, est déjà commencée ? « C’est dans la mesure où certains hommes sauront inverser les tendances du monde moderne, retrouver les modes de vie et de pensées conformes à leur vraie nature que l’échéance fatale pourra être retardée ou, du moins, que quelques groupes d’individus pourront échapper au cataclysme et participer à la formation de l’humanité future et du nouvel âge d’or qui doit apparaître après le prochain déluge », répond Alain Daniélou.

Ces règles et ces principes, forment l’une des parties les plus intéressante de ce livre passionnant !

L’homme ne peut pas comprendre le monde, sans se comprendre lui-même. L’un des moyens d’accéder à cette connaissance, est le yoga que Daniélou définit comme « une méthode d’introspection qui permet d’explorer les centres subtils où se logent nos facultés internes qui reçoivent, enregistrent et analysent les perceptions des sens mais qui ne sont pas limités par les barrières des sens ». Nous voilà loin des contorsions laborieusement enseignées par quelques « maîtres « parisiens ! Nous voilà loin, avec ce livre, entrainés dans un voyage à travers l’espace et le temps qui nous conduit au bord du Gange, aux premiers âges de l’humanité, dans un naissant âge d’or qui sera, peut-être, le nôtre, après le cataclysme. Lisez sans tarder et surtout méditez cette Fantaisie des dieux et l’aventure humaine qui contient des années d’expériences et des siècles d’enseignement très divers…

Musique

Nouvelle Edition d’un coffret de 2 CD publiée en Inde des 18 chansons-poèmes de Tagore.

Tagore's Songs of Destiny

TAGORE SANGAM

À l’occasion du 150e anniversaire de Tagore, Lʼassociation Tagore Sangam présente l’exposition bilingue itinérante, la plus importante à ce jour en Europe.

Elle aura lieu à l’Université de Saint-Quentin en Yvelines (Hall de la Bibliothèque) du 28 février au 2 avril. Le vernissage aura lieu le mardi 8 mars à 17h30.

Samedi 5 mars à 20h, une soirée de lectures, chants, musiques et danses de Tagore à la Maison de la Poésie à Guyancourt (78).

Tagore Sangam est une Association à vocation internationale apolitique et non confessionnelle pour la connaissance et le rayonnement de lʼœuvre de Rabindranath TAGORE (1861 – 1941) Rabindranath TAGORE à prôner le rapprochement entre lʼOrient et lʼOccident. Ses voyages à travers le monde sont basés sur la rencontre des Cultures et des Civilisations.
Il fut romancier, conteur, dramaturge, musicien, danseur, philosophe, conférencier, pédagogue, poète, peintre, lʼhomme universel par excellence. Il est le premier non occidental, le premier asiatique et indien à avoir reçu le Prix Nobel de Littérature en 1913. Apôtre de lʼunité et de la paix entre les Hommes.

LʼAssociation a pour Objectifs :

De faire Découvrir, Connaître, Aimer Rabindranath TAGORE, et promouvoir ses conceptions, les valeurs et lʼesprit universels à travers le monde, par :
• La mise à disposition dʼune exposition itinérante bilingue : « Sur les pas de Tagore » présentant la vie et les œuvres de Rabindranath Tagore.

Elle est à ce jour, la plus importante en Europe.
• Des échanges et une collaboration avec toutes les personnalités physiques et morales venant de toutes cultures et civilisations sur la pensée et lʼœuvre de Rabindranath TAGORE.
• Des études et des recherches sur Rabindranath TAGORE en vue de la promotion de la pensée et lʼœuvre de Rabindranath TAGORE à travers le monde.

Ses Actions :

1— Organiser des événements culturels divers, dont : colloques, séminaires, forums, projections, expositions, manifestations artistiques, et des formations en vue dʼéchanger et collaborer avec toutes personnes de toutes cultures et civilisations sur la pensée et lʼœuvre de Rabindranath TAGORE

2— Concevoir, produire, publier et mettre à disposition dʼun large public différent vecteur de communication, dont : bulletins dʼinformation, publication et diffusion des travaux de recherche, site Internet, reportages…
Pour tout contact : Président : M. Azarie AROULANDOM Siège social : 14 bis rue Paul Naudé

91610 – Ballancourt sur Essonne – France Tel:33(0)961372988- mobile:33(0)679724151- E- Mail : a.tagoresangam@orange.fr

* Sangam – mot sanskrit, signifie : rencontre, autour de, confluent, en association, assemblée, rassemblement.

Sur le net

Diccionario Enciclopedico Vaishnava No 3

Alain Daniélou: avec de nombreux extraits de ses livres dont un texte « les divinités hallucinogènes » en espagnol et longs extraits en anglais de « Shiva et Dionysos ».